Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
1 janvier 2017 7 01 /01 /janvier /2017 23:44
 

 

 

 

 

 

Maman nous a quittés ce 30 décembre 2016, huit ans après papa et quatre après Ambroise-Victor, entre temps ma grand mère nous a quittés également, si j'avais un peu d'humour noir je dirais que bientôt je ferai une collection de cercueils et je vais prendre des actions aux pompes funèbres. Mais je n'ai pas d'humour, cette fois, pas le coeur à la fête, mes parents me manquent, et c'est avec une très grande tristesse que nous avons passé la fin d'année, ma fille Victoria, ma petite fille Alana qui a voulu réveiller son arrière grand mère et l'a découverte décédée dans son sommeil, mon conjoint Aleksandar, mon ex conjoint José, mon frère Jean-Philippe, ma belle soeur Sylvie et mes deux nièces Julie et Pauline.

Je vais écrire un texte pour elle comme j'ai écrit pour chaque être qui nous a quitté et que nous avons aimés, qui nous ont aimés en retour, mais je n'ai pas encore trouvé les mots assez justes pour dire tout l'amour toute la peine tout ce que je ressens. Je crois qu'il n'y a pas de mots pour décrire une telle complicité, une telle fusion, un si grand sentiment. Il n'y a pas de mots non plus pour dire à quel point je souffre. 

 

 

C'est étrange de se déplacer sans avoir à en aviser ses parents, j'en ressens même le manque de nos disputes à ce sujet

 

Tout à commencé un mois de décembre, terribles mois de décembre pour moi!
 
Le premier fut une veille de Noël, l'homme que j'avais rencontré m'a appelé, il n'était pas bien je lui manquais, je lui ai dit : "qu'est ce que tu as pourquoi es tu triste?" et il m'a répondu "je veux juste un peu d'amour" d'une voix douce je lui ai répondu à mon tour "mais je t'aime, peut être que je n'ai pas su te le montrer mais je t'aime" ce furent les derniers mots que nous avons échangés le lendemain je recevais un appel me disant qu'une voiture avait percuté la sienne de plein fouet et qu'il était mort sur le coup!
Je l'entends encore aujourd'hui m'appeler par le petit nom qu'il m'avait donné.
 
Noël 1989, mon premier noël de femme mariée, passé seule.
 
Noël 2007 j'étais en bout de table, j'ai regardé mon frère, son épouse, mes nièces, ma fille, ma mère et mon père en face de moi, et une idée m'a traversé l'esprit : "l'année prochaine nous ne serons pas tous là, il en manquera un!"
L'année d'après, il en manquait beaucoup en réalité, ma fille était dans la belle famille, mon frère et ses filles n'étaient pas venus, nous étions trois, ma mère, mon père et moi.
 
Mon père souffrait d'un Cholangio Carcinome, je le savais condamné, lorsque j'avais compris que ni la chirurgie, ni l'embolisation n'étaient proposées.
Il souffrait, était alité, suppliait dieu de l'épargner, lui qui n'avait jamais prié, il pleurait, je ne savais plus quoi faire pour tenter de le soulager, j'étais impuissante, j'avais mal, mal, mal pour lui, dans un raisonnement un peu égoïste, j'aurais préféré que ce soit moi, ainsi je n'aurais pas assisté à tant de douleur et de détresse.
 
IL se sentait partir et disait que c'était trop tôt.
 
Le vingt quatre au soir j'ai dressé la table, il s'est levé péniblement pour venir dîner avec nous.
 
IL était cachectique, ses yeux sortaient des orbites et bien que son visage soit émacié je le trouvais toujours aussi beau, je ne savais pas quand il allait nous laisser, mais je savais que ce n'était guère plus d'un mois.
 
Je suis repartie pour mon travail et une semaine plus tard je revenais, ma mère m'avait appelée : "les pompiers ont emmené ton père, il était hagard et incohérent". 
 
Elle ne se l'est jamais pardonné, à l’hôpital il y avait tellement de monde qu'il n'y avait pas de lit pour lui, il était dans un couloir, sur un brancard à moitié nu avec une bassine posée sur lui au cas où il vomisse.
 
Ma mère a eu une vision d'horreur, l'homme qui avait été un pilier, un modèle de force, était là abandonné à son sort incapable de raisonner, pleurant parce qu'un des brancardiers l'avait appelé mon gros, ce qui je pense était plus affectueux que moqueur,  mais mon père qui avait un ventre ayant triplé de volume l'avait très mal pris,  il faisait de l’encéphalopathie dûe à l'ascite.
 
C'est alors qu'un médecin de garde l'a reconnu au nom il l'avait bien connu en Colombie, par respect pour le grand homme qu'il avait été et au vu de son état, il l'a fait transféré immédiatement dans une chambre et lui a administré de la morphine.
 
Les jours qui s'ensuivirent furent d'une pénibilité à peine descriptible, les douleurs étaient telles qu'il s'arc-boutait sur son lit et s'arrachait les perfusions, la sonde urinaire etc...
 
Nous l'avons donc trouvé nu sur son lit et attaché se tordant dans tous les sens pour supporter les spasmes.
 
J'étais si révoltée que je suis allée trouver le chef de service, une péronnelle d'une trentaine d'années, et lui ai demandé de cesser l'acharnement thérapeutique avec l'Accuplant et de le mettre sous morphine, je me souviens qu'elle m'a dit :" si on le met sous morphine ce sera la fin" ce à quoi j'ai répondu " parce que vous croyez qu'il va se lever demain et aller danser un tango?" avec une colère sourde dans la voix et la transmission mentale de la gifle que je lui aurait bien administrée, lui qui avait si peur des hôpitaux...
Finalement dans l'heure qui a suivit il a eu la morphine, il s'est paisiblement endormi et nous avons été soulagées de le voir si serein.
 
Les jours qui s'ensuivirent furent plus calmes, il avait retrouvé la paix et pouvait enfin s'exprimer.
 
Jusqu'au dernier moment j'ai voulu croire qu'il y aurait un espoir, un soulagement m'a envahi, j'étais à la foi triste et heureuse de le voir dormir comme s'il était anesthésié.
 
Alors que je m'accrochais à une nette amélioration comme un naufragé à un bout de bois, mon père me parlait naturellement lorsque il m'a dit : "vous ressemblez à ma fille, elle travaille dans la pénitentiaire à Saint Martin de ré" j'ai pris une estocade car j'ai compris qu'il était dans la confusion la plus totale, cependant il avait des instants de lucidité et le principal restait qu'il soit souriant, qu'il ne gémisse plus, qu'il ne pleure plus.
 
Alors un matin je suis remontée dans sa chambre après l'avoir visité et je lui ai parlé de tout l'amour que j'avais pour lui, je n'avais jamais ouvert mon coeur à mon père, il était un homme pudique et introverti au niveau des émotions, mais j'ai transgressé tout ça pour lui dire à quel point j'étais fière d'être sa fille et que pour rien au monde je n'aurais souhaité un autre père, il m'a pris la main et m'a dit d'une voix faible : "arrête ça va aller j'ai confiance en toi et en ta force, veille sur ta mère".
 
Ce jour là j'ai fait la paix avec moi même , et ma vie allait changer, je serais plus spontanée et plus vraie on perd trop de temps à refouler ses émotions à ne pas dire son amour et ensuite on le regrette toute une vie quand on a tout perdu,...
 
Mon père est mort en janvier je n'avais même plus de larmes, j'avais même une sorte d'euphorie, comme une folie douce qui me donnait envie de rire même aux pompes funèbres.
 
Nous avons demandé une bénédiction à un prêtre qui avait un peu de lui, car il avait voyagé et vécu à l'étranger comme nous et je ne sais comment il l'a bien cerné le personnage, au travers de ce que nous lui avons raconté afin qu'il puisse écrire son texte.
 
Alors que toute la famille réunie dans la chapelle du funérarium avait les yeux embués, la tête baissée, le prêtre a mit "Elvis" et a parlé de Jean Pierre Surjus, tout d'un coup il a dit : "j'ai cru comprendre que Jean Pierre n'avait pas toujours le caractère facile et qu'il avait une forte personnalité" nous avons tous acquiescé dans un rire général et les commentaires sont allés bon train :"ah! ça oui! bon sang on s'en rappelle..."
 
Le prêtre a ensuite choisit (parmi les chansons préférées de mon père) Nessun Dorma des trois ténors  http://www.youtube.com/watch?v=KhSUeIg-API (lorsque mon père chantait dans la douche il avait la même voix que Placido Domingo), le cortège s'est mit en route derrière le cercueil, et j'ai tout d'un coup eu du mal à respirer, cette musique m'avait ouvert la poitrine et une telle douleur était contenue que j'ai explosé en larmes dans les bras de mon frère j'ai sorti tout ce que je n'avais pas pleuré depuis sa mort , depuis des années, j'ai pleuré sur moi et la petite fille qui mourrait aussi ce jour là , je me lavais avec le feu qui brûlait le cercueil de mon père, je lavais tant de tristesses retenues, tant de non dits, tant de souvenirs, bons et mauvais....
 
Je suis retournée sur l'île de ré, j'ai fait mes bagages, ceux de ma fille, et j'ai tout quitté, j'ai laissé tous mes meubles et souvenirs, amis, compagnon et je suis venue m'installer avec ma mère, bien que ce ne soit facile de retourner vivre avec ses parents quand on a pris notre indépendance à vingt ans, je ne l'ai pas regretté.
 
Décembre de l'année d'après j’apprenais que ma mère avait un cancer du sein avec double infiltration, et qu'elle devait être opérée en janvier, sept jours après la nouvelle année, dans ma tête tout s'embrouillait, j'invoquais le ciel, les saints, les planètes..., en me disant vous n'allez quand même pas tout m'enlever en une année?
 
Mais j'ai été forte j'ai supporté,, j'ai encaissé, avalé, pas de larmes, je n'avais pas le droit de flancher...
 
J'avais repris mon travail avec une mutation dans la plus grande ville près de chez mes parents, j'avais demandé audience à mon directeur pour bénéficier d’horaires plus souples afin de pouvoir m'occuper de ma mère, en guise de réponse je travaillais six jours d'affilée, avec un matin nuit au bout et un jour de repos, je perdais du poids à vue d'oeil, je n'en pouvais plus, j'avais plus de marques de sympathie de la population pénale que de mes collègues ou de ma hiérarchie acharnée à soumettre ses agents " si on ne peut vous contraindre, on vous casse, mais d'une manière ou d'une autre vous plierez", je n'ai pas plié, même si ils m'ont mit des bâtons dans les roues, en ralentissant mes demandes de visites médicales, expertises et contres expertises, pendant ce temps je vivais avec cinq cent euros sans aucune aide, ni secours social car je dépasse les plafonds, un enfant à charge et pas de pension.
 
Quoi qu'il en soit, je préfère mourir de faim que de baisser la tête je continuerai à défier du regard quiconque s'interposera entre mon choix et moi.
 
Ce noël là nous étions deux, nous étions si tristes que nous avons mangé simplement.
Au réveillon nous étions trois, ma mère ma fille et moi, nous sommes allées danser, et c'est précisément à 00 h 00 en tentant de téléphoner..., que je prenais conscience de la trahison dont j'étais l'objet dans ma vie sentimentale, le monde s'écroulait autour de moi, la musique battait son plein, les, cotillons tombaient, les gens s''embrassaient et moi j'avais les bras le long du corps, je regardais dans le vide, je venais de comprendre l'immensité de la solitude qui allait s'ensuivre au vu de ce qui m'attendait comme difficultés.
 
J'ai avalé, j'ai pris sur moi, j'ai encaissé, pas de larmes,...de toute manière aurais je pu lutter contre une jeune femme de vingt ans ma cadette?
 
Je n'ai pas eu le temps de souffrir les événements se sont précipités et j'ai encore affronté et j'ai continué à marcher tel l'âne qui porte une charge et ne la sent pas.
El burro que se tiene la carga y no se la siente.
 
Cette année, ma mère est absente,  l'éternel recommencement, chacun son tour de porter secours à son parent ma grand mère est mourante, ma fille travaille, ce noël je n'ai même plus envie de faire ce que j'avais prévu, la fatigue s'empare de moi et je n'ai pas envie de parcourir les routes, ce noël nous ne serons qu'une.
 
La maison ressemble à une cathédrale, le silence est envahissant, je n'ai même plus d'inspiration pour la peinture, mes pinceaux trempent dans l'eau et pourrissent, comme si mon âme pourrissait aussi.
 
Peut être mon âme est elle damnée, ou alors je n'ai pas compris ce que je dois comprendre de la vie, me manque t il l'égoïsme? l'individualisme?
Je n'ai toujours pas surmonté le deuil, pas seulement celui de mon père mais aussi celui de mes illusions et de mes rêves chimériques, et pire, je deviens aveugle, l'avenir ne se dessine plus et je n'ai plus d'arc en ciel ou plutôt je ne le vois plus.
 
Mais j'avance, j'encaisse, je supporte telle une bonne bête de somme qui ne plie pas sous le poids, pas de larmes, juste l'envie de continuer à donner car celui qui donne est riche celui qui reçoit s'enrichit, celui qui ne sait recevoir fera le point avec lui même. 
 
Je n'ai certainement pas fini de subir des deuils, je sais que bientôt il y en aura un autre.
 
Mais après la mort, la force de la résurrection, se met en marche.
 
Le Soleil apparaît chaque matin après avoir passé la nuit sous la plaine cosmique, mes peines se terminent , à présent je peux dormir mon songe...
 
Mon ami artiste peintre Karim Guerguer est mort un homme au coeur d'or avec une foi inébranlable, il avait tant de démons au fond de son âme et pourtant elle était pur bien plus pure que celle des  bien pensants qui le jugeaient!
 
 
"...Je n'ai certainement pas fini de subir des deuils, je sais que bientôt il y en aura un autre..."
Je l'écrivais il y a deux ans... et voici que ma grand-mère partait deux mois plus tard, que je faisais le lendemain même où j'écrivais ce texe une embolie pulmonaire qui manquait de m'emporter!
 
 Mais le pire, le plus terrible, le plus insurmontable est venu après ; Ambroise-Victor, mon petit fils nous a quitté le 11 juin 2013 alors âgé de un mois. 
 
La solitude s'intensifie, le trou béant qui orne ma poitrine ne peut plus se refermer mais j'avance, je supporte, cette fois en pleurant. En cherchant un sens à la vie, je cherche une foi en l'autre un amour qui me dise : "OUI la vie vaut la peine d'être vécue crois y!". 
 
Et vient un homme qui vous prend la main, pour mieux vous abandonner et vous trahir.
 
Et viennent les amis qui vous avaient laissée dans votre malheur pour vous dire qu'en réalité ne sachant pas quoi dire ils sont restés en retrait, bien qu'ils aient trouvé mon numéro même lorsque je passais mes nuits avec ma fille en réanimation néo natale avec Ambroise, pour me parler de leurs petits bobos...
 
Et viennent les vampires assoiffés de malheurs pour raconter les leurs et nous laisser exsangues...
 
Je reste où je suis, ne demande à personne de venir me chercher mais les gens viennent entrent dans ma vie et se comportent égoïstement, jalousent critiquent, suis-je maudite?
 
à toi mon petit fils, je t'ai tant aimé!
 
Dans la solitude, dans la pénombre d'un lever de jour
je te voyais dans la nuit, dans les étoiles, dans les planètes
dans les mers, dans le brillant du soleil et dans la tombée du soir.
Je te voyais dans l'hier, dans le aujourd'hui, dans le demain...
Mais je ne te voyais dans l'instant..
Quelle nostalgie j'ai de toi mon petit Ambroise-Victor!
 
Le soleil apparaît toujours tous les matins après avoir passé la nuit sous la plaine cosmique, mes peines se cumulent,  son brillant ne m'émeut plus, vais un jour être aimée en retour? J'espère à présent ne plus avoir à dormir de songe mortel ...
Partager cet article
Repost0

commentaires

B
A cause de ton texte, tout en recousant les boutons d'un blouson (:D) je pense au poème d'Aragon : il n'y a pas d'amour heureux, chanté par Brassens.<br /> <br /> Je le trouve maintenant trop pessimiste.<br /> Il y a des amours heureux, ne serait-ce que celui pour la nature par exemple.<br /> <br /> Dans ma précédente "description" sur PPC, je citais Cicéron, pour son humour et aussi parce qu'il traduit ce que j'ai ressenti souvent dans ma vie:<br /> <br /> "Si un dieu me donnait un jour le pouvoir de revivre ma vie et de me retrouver tout hurlant dans mon berceau, je dirais non avec énergie."
Répondre
B
"Ce Noël nous ne serons qu'une".<br /> <br /> J'ai été émue par la simplicité, la souffrance à nu, l'authenticité de votre texte.<br /> Vous êtes si courageuse!<br /> <br /> Un jour ma mère m'a dit "le mois de décembre a toujours été un mois sombre pour nous". Elle perdait son père le jour de ma naissance. J'aurais bien aimé, moi, qu'on ne pleure pas sur mon berceau... Ce grand-père est mort d'un cancer au poumon. J'ai failli mourir de la même maladie en 1995. Je n'ai plus qu'un poumon mais ce n'est pas un problème, j'ai eu beaucoup de chance de m'en sortir. Mon fils avait 4 ans, il en a été très marqué, ça plus des disputes conjugales, il ne s'en sort pas. J'essaye désespérément de le "sauver".<br /> Je ne crois pas au destin. Je crois en la transmission du malheur. Il suffit de remonter le temps pour retrouver chez ses ancêtres des pistes, des secrets, des non-dits.<br /> Cependant, si l'histoire se répète, on peut espérer que grâce à la prise de conscience on brise cette chaîne du malheur. Je ne crois pas au mérite des forts, cela leur est donné dès le départ, ou bien ils se protègent, ce que nous ne savons tout simplement pas faire. Mais on peut apprendre.<br /> <br /> Vous êtes jeune. Vous avez beaucoup de choses devant vous et en particulier une chose indestructible quand elle est vraie et exempte de passion: l'amitié.<br /> <br /> Je suis issue d'une famille éprouvée. 12 enfants, beaucoup de dépressions, 2 suicides violents.<br /> L'image du mulet m'a beaucoup plu. On sent que vous êtes forte. Balek!<br /> <br /> Passa Dona PPC bvljohnson@yahoo.fr
Répondre
A
Merci de votre commentaire touchant. Je ne pense pas être forte je pense que je n avais pas le chou et que c est justement cette faculté qu a l humain de rebondir par instinct de survie. Mon parcours je l ai un peu résumé ici comme un besoin de témoigner pour exorciser ce mal que j avais enfoui. Ce texte a été écrit sans retouches juste avec le Coeur et l âme sans pudeur. Parfois ça fait du bien de montrer son côté humain
S
Je me retrouve bouche bée a travers et a la fin de ces événements. Mon premier instinct, est d'étendre ma main et t'offrir un calin, moi qui déteste les larmes, la tristesse et le malheure, je me<br /> retrouve desirant pouvoir te consoller et y prendre part pour te soulager de l'obscurité qui t'entoure.<br /> <br /> C'est bien triste et c'est un thème très delicat, je crain ne pouvoir t'offrir les mots approprié. Meme si ces experiences son m'econnus pour moi en ce moment, je peux consevoir un peu de se que tu<br /> vis et mon conseil est 'de ne pas lacher'. Les experiences de la vie nous renforce et s'inscrustre a taillé la personne actuelle, rien ne se produit facilement; donc courage et n'ai pas peur de te<br /> soumettre aux sentiments, on ne peut pas se renfermer pour longtemps et mieux y est d'admettre qu'on à besoin d'aide et s'entourer du bien, que rester dans l'obscurité.
Répondre
A
<br /> <br /> Merci Steven me toca mucho tu comentario, merci d'avoir fait l'effort de l'écrire en français je sais combien ça te coûte.<br /> <br /> <br /> <br />
L
Très émouvant ce que je viens de lire ça me touche beaucoup et me rappel des moments de ma vie aussi perte de mes parents et de mes deux frères !!!! c'est difficile
Répondre
A
<br /> <br /> Merci Laurent. Parfois la vie nous met des claques et on se demande pourquoi, je ne sais pas plus l'expliquer que d'autres qui en subissent aussi mais j'ai la certitude de ne pas tout mériter.<br /> Quand j'entends tout ce qu'on raconte sur le prix à payer pour des actes, je me demande ce que je paye, j'ai eu beau retourner la question dans tous les sens j'en suis arrivée à la conclusion que<br /> ce n'est que la fatalité ou le destin, mais ce qui m'anime et que je sais que nul ne vit une vie entière de bonheur et nul ne vit une vie entière de malheur. Il y aura des cieux plus clairs et<br /> des jours meilleurs.<br /> <br /> <br /> <br />