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9 décembre 2016 5 09 /12 /décembre /2016 16:32
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9 décembre 2016 5 09 /12 /décembre /2016 00:09
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9 décembre 2016 5 09 /12 /décembre /2016 00:07
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7 décembre 2016 3 07 /12 /décembre /2016 21:44

 

Au début les dieux étaient partout.

 

Dans un univers où tout était grand et neuf les hommes avaient peu de connaissances, seuls les dieux pouvaient expliquer les phénomènes naturels, seul le divin pouvait cabalistiquement expliquer le mystère de la vie, les constants cercles de la vie et de la mort.

Le soleil se levait parce que les dieux le voulaient bien, les tempêtes surgissaient, apportant destruction et fertilité comme une manifestation du divin, mystérieux qui à tout instant comme un caprice pouvait ôter le don de vie.

 

Avec le temps nous avons découvert, nous questionnant, enrichissant notre savoir et l’espace des dieux s’est mit à reculer à chaque découverte.

 

Nous savons maintenant pourquoi le soleil se lève, pourquoi les plantes poussent et comment naissent les bébés.

 

Nous savons que rien ne se crée ou ne se perd mais se transforme.

 

Et pourtant en cette époque où nous savons tant de choses la foi continue d’être un élément présent, un élément nécessaire, ou un élément de retour aux sources, de protectionnisme contre un libéralisme de la société dans lequel nombreux ne se reconnaissent pas .


 

Le concept divin remonte à l'origine des hommes.

Les religions  l'ont d'une certaine manière domestiqué, en le réduisant à un Dieu unique et omnipotent, limitant ainsi la croyance à l'appartenance religieuse.

On ne pouvait croire en Dieu sans religion, et ces dernières, encore aujourd'hui y vont toutes de leurs affirmation de détention de la vérité unique, monopolisant la foi à leur sphère.

Les fidèles, devenaient ce qu'étaient leurs parents et depuis l'enfance devaient suivre le précepte religieux en fonction de la religion prédominante.

Reconnaître qu'il pourrait être une énergie, une force créatrice, demanderait d'abolir dans les esprits l'ancrage culturel inculqué depuis des lustres de la notion de Dieu.

En réalité les gens associent le nom à une religion.

Dire Dieu,foi ou divin entraîne immédiatement une réaction de la part de l'interlocuteur en rapport direct avec la religion.

Ce qui est un amalgame, car Dieu lui n'appartient à personne ni à aucune religion.

Je peux croire en Dieu en tant que source de vie, énergie créatrice, sans pour autant croire ou adhérer aux livres ou paroles le concernant écrites ou transmises par des humains.

Il est évident que tout ce qui a été écrit ou dit à son sujet par les humains n'est pas exempt d'interprétations personnelles rendant à mon avis nombreux faits et propos fallacieux.

La laïcité n'échappe pas à cet amalgame, la crèche par exemple, est automatiquement associée à la représentation religieuse, cependant, aujourd'hui plus qu'un objet ou symbole religieux la crèche représente notre histoire.

Qu'on le veuille ou nom nous découlons d'une culture chrétienne , toute notre histoire est basée sur ces racines, les rois de France ont été sacrés par des Papes.

On ne peut nier l'histoire d'un peuple , on l'assume avec ce qu'elle comporte de bien, de beau mais aussi de barbare.


 

Longtemps ces symboles, ont servi à canaliser les peuples dans la crainte d'être un mauvais croyant, l'histoire et les mystères de la vie ont été expliqués par les religions jusqu'à ce que toutes les théories soient démontée avec l'arrivée du progrès, et de la technologie.

À l'heure actuelle il est quasiment impossible de croire aveuglement comme l'ont fait nos aînés. Bien que certains y parviennent encore…

Mais alors, si les dieux ne sont utiles à expliquer les mystères, la science y travaille, alors à quoi servent les dieux exactement ?

 

La réponse n’est ni simple ni évidente, étant très souvent plus personnelle qu’autre chose.

 

Quel est le rôle de la religion, de la foi, de la spiritualité dans la société globale de consommation ?

 

La première hypothèse serait, de mal comprendre le besoin humain d’appartenance, le sentiment d’intégrer un groupe plus large et trouver ce que tous cherchent : l’acceptation.

 

Même si ce n’est que par tradition formelle, comme ce que l’on observe actuellement dans l’église catholique.

Appartenir à x ou y religion donne une indenté, en tant qu’individus membres de la même communauté, et ce en dehors d’être réellement pratiquant.

 

Dans d’autres parties du monde la religion est égale à une tribu, un passeport, une bannière.

Être juif ou musulman est très différent selon que l’on se trouve en Europe, Palestine, Liban ou Syrie, comme être catholique ou protestant en France ou en Irlande du Nord.

 

Cependant cette identification va au delà de motivations politiques, et culturelles.

 

Le rôle de la religion est une affaire beaucoup plus intime et émotionnelle.

Ce n’est pas un hasard si tant de sectes fleurissent dans lesquelles les sujets principaux sont l’amour, le pardon, la félicité et la communauté.

 

L’église la foi a construit un groupe dans lequel elle offre soutien et sûreté comme la famille qui aime inconditionnellement, offrant refuge et appui en relation au monde, qui lui est chaque jour plus distant et plus froid.

 

Être aimé, sentir l’amour et l’approbation des autres est une impulsion basique de l’être humain, qui facilement, dépasse la logique et la raison.

 

Autre motivation possible de se tourner vers une religion : le besoin de l’humain à trouver un contrôle et du rationnel dans un univers fait de hasards et doutes.

 

Alors que nous avons tant de connaissances scientifiques, que nous en savons plus sur le caractère arbitraire de l’existence, le besoin que quelque chose nous explique, le pourquoi du comment, des probabilités, d’une fin ultime qui justifie les injustices, la souffrance, la peur et la douleur qui caractérise nos vies, se fait de plus en plus ressentir.

 

Si dieu existe, il sera possible de lui demander d’intercéder en notre faveur, de lui offrir réparation de nos erreurs et de cette manière éviter des catastrophes.

 

Illusion de contrôler le cours de notre existence ou superstition ancrée des anciens enseignements ?

 

Dieu vu ainsi est une sorte de « air bag » ou de ceinture de sécurité qui nous prend et nous protège, au cas où…et comme dit la prière « nous délivre de tout le mal ».

 

La religion, et certaines formes de spiritualité, ont aussi un rôle consolateur dans le désespoir.

Plus grand est le désespoir et plus grande est la croyance en une force mystique qui nous porte.

Enfin toutes les religions offrent une vision relative de la vie, en ce sens qu’elles expliquent que mourir n’est pas une fin.

Punis ou récompensés pour nos actes, réincarnés ou prisonniers du monde des esprits nous continuerons à « être » dans n’importe quel plan de l’existence. C’est là que la science pèche car elle ne peut garantir, à l’image des religions, un au-delà.

 

La société actuelle, s’est laïcisée au point de pousser la religion à un espace retranché intime de sphère personnelle.

Dans la plupart des pays occidentalisés les pratiques religieuses, ont quasiment disparut, se résumant à des pratiques régulières spécifiques comme marquant un rite de passage : la naissance, l’union, la mort.

 

Cependant nombreuses formes résiduelles de foi et de spiritualité subsistent.

 

Bien que les fidèles s’amenuisent, il demeure un besoin de pouvoir supérieur à l’humain, qui explique et aide, depuis les cartes de tarots, à la petite bougie allumée pour aider lors des examens, aux rituels de chance…jusqu’aux modes spirituelles, telles les magies blanches, les fées, les anges et même les extraterrestres.

 

La foi est inhérente à l’être humain, intrinsèque.

 

Penser que la foi deviendrait obsolète face à la science était une erreur.

 

Peut être que croire une certaine forme de pouvoir supérieur, d’inconnu, quel qu’il soit, est plus facile et sûr que de supporter un quotidien moderne, orgueilleux, individualiste, agressif et basé sur une « déité » nouvelle : l’argent et son pouvoir.

 

Il y a des nuits avant et après notre passage sur terre.

Serait ce la peur de ne pas vivre celles de notre parcours qui motive ?

Ou alors tout simplement la peur de se tromper ?


 

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2 décembre 2016 5 02 /12 /décembre /2016 00:15
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30 novembre 2016 3 30 /11 /novembre /2016 21:28
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30 novembre 2016 3 30 /11 /novembre /2016 00:04
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28 novembre 2016 1 28 /11 /novembre /2016 23:57

Péché d'orgueil, le péché des péchés !


Le fameux péché qui dans le sens biblique a transformé Lucifer en ange déchu, celui qui a donné lieu à l'enfer et a conduit Ève à goûter au fruit défendu, celui qui a conduit au péché originel de fratricide…

Le pire des péchés , le septième de la liste celui par qui le chaos arrive.

En dehors de son sens biblique littéral, le péché d’orgueil est avant tout une obsession du moi.
Il est intimement lié au « je, moi , moi même », le mot en lui même est centré sur le moi.

Il n'est pas rare d'entendre chez l’orgueilleux lorsqu'il s'exprime « moi je » , « à moi »! 

Pas le « à moi » de « cela m'appartient »; mais le « à moi » qui comporte la notion d'indignation, d'outrage, de lèse majesté presque ! 
« il m' a dit ça à moi » l'insistance sur la précision du moi en fin de phrase , censée bien nous faire comprendre que ce n'est pas à nous mais bien à lui que cela a été dit pourrait être traduite par « comment ose t il s'adresser ainsi à une personne aussi supérieure que moi ? ».

Si l'on revient aux écrits bibliques, l'animosité de Lucifer envers Dieu a commencé avec le « je ». « Comment es-tu tombé du ciel, Astre brillant, Fils de l'Aurore ? Toi qui disais : JE monterai aux cieux, JE hausserai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu , »

JE m'égalerai au Très-Haut. .....

Cependant dans les enseignements religieux, la position de Dieu n'a jamais été remise en question, parce qu'il est censé représenter le bien mais il est aussi celui qui « dit » « ordonne » il est le verbe il est celui qui a permit au « je » d'exister.

Il est lui même le « je » !

Quiconque s'oppose à lui serait bien prétentieux de penser un jour l’égaler puisqu'il est au dessus de tout ; il commettrait donc le péché d'orgueil de s'être pris pour Dieu lui même ou d'avoir pensé pouvoir lui ressembler.

Mais alors?...Dieu serait donc orgueilleux ?

Non! Bien entendu non!

C'est l'humain qui l'a auréolé de cet orgueil, en le plaçant au dessus de tout et ne voyant pas la part de Dieu en lui même puisque comme il est dit « nous sommes à son image ».

Alors restant modestes et ne pensant pas pouvoir lui parler comme à une personne normale , dans la mesure où, il est censé être au dessus, nous sommes donc en dessous, nous l'avons porté aux nues de manière exagérée, est ce vraiment ce qu'il aurait souhaité ?

En faisant cela nous humains l'avons habillé du péché d’orgueil! 

Lui celui qui le proscrit et prône la sagesse et l'humilité, l'amour et la bonté, la fraternité et l'égalité entre les humains..

Assez paradoxal non ?

Je m'interroge sur l'interprétation du message divin au sens interprétation religieuse.

Certains diront qu'il faut une juste dose d'orgueil dans la vie, que cela permet aussi de s'affirmer et d'avancer. 

A mon sens , ils se trompent.

Il faut de la persévérance, du courage, de l'envie d'être quelqu'un pour soi même , et non pour en tirer des félicitations ou des gloires quelconques.

On peut accomplir de grandes choses et rester modeste, humble ne pas se mettre en avant, aimer les gens pour eux et non pour ce qu'ils nous apporteraient.!

L'orgueil ne comporte pas cette notion, il est empli de fatuité et de narcissisme.

L'orgueilleux ne fera jamais rien qui ne lui rapportera une reconnaissance publique, une forme de notoriété en retour, cela dépendra du degré d'orgueil contenu dans le moi, il faut qu'on sache qu'il est là, qu'il est « moi » il parle de lui d'ailleurs en termes élogieux et méprise toute personne qu'il sent supérieure à lui ou qui pourrait l'égaler.

Ses actes ne sont pas d'aider les autres, et son amour est tourné vers lui même , il est plus amoureux de l'amour qu'on lui porte que de la personne avec qui il se trouve.

Il est obsédé par la peur d'être trompé , non pas par souffrance mais par orgueil.

Ici l'orgueil est toujours lié au moi , mais il prend le sens d'amour-propre.

En amour et quand on se fait quitter , en amitié également , c'est la blessure d'orgueil qui est la plus longue à panser dans le processus de deuil , parfois elle ne s'atténue jamais conduisant ainsi à un autre péché : la colère, induisant la haine et au final la vengeance .

Dans l'idéal , lorsque l'on aime un personne , quel que soit le lien d'amour, d'amitié, de sang.. si cette personne décide de s'éloigner de nous, nous devrions malgré notre peine ressentir de la joie pour elle et lui souhaiter le meilleur dans la mesure où nous devons admettre que c'est avant tout son bonheur qui compte et que si nous ne pouvons le lui apporter alors réjouissons nous si elle le trouve ailleurs....

Mais qui pense réellement comme ça ?

En vérité très peu de gens! 

La plupart du temps nous voyons l'autre comme un ingrat , n'ayant pas mesuré à sa juste valeur l'amour que nous lui portions.. tout ce que l'on a fait pour lui etc... 

Et nous pleurons sur notre sort, sur notre solitude sur notre moi et encore moi !

A l'instant même où nous pensons de cette manière nous avons sombré dans le péché d’orgueil et dans le « moi je »

Nous devenons obsessionnels avec notre moi, « pourquoi moi ? » « pourquoi ça m'arrive à moi ? » « comment on a pu me faire ça à moi ? » « que vont penser les autres de moi ? »...

Dans cet exemple nous voyons comment l'orgueil, fausse notre perception de la réalité, il occulte la vue, simplement parce que la vérité serait plus humiliante, elle nous obligerait à nous remettre en question en admettant nos erreurs, elle nous amènerait à demander pardon, à chasser la haine, à dire des mots d'amour malgré la douleur, de compréhension…

Ce qui est à l'opposé du sentiment orgueilleux, mais surtout à la haute opinion du « moi » du « je » du « moi même » que la plupart des gens ont d'eux mêmes .

Des nuits sont passées depuis le premier humain sur terre et d'autres restent à venir, espérons que peu à peu ils apprendront à ne plus aimer ce qu'ils voient d'eux chez les autres, mais à aimer les autres tout simplement pour ce qu'ils sont.

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27 novembre 2016 7 27 /11 /novembre /2016 23:06
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26 novembre 2016 6 26 /11 /novembre /2016 22:07
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