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10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 01:13

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L'homme est un être en évolution et sa tendance naturelle est de sortir de l'égocentrisme.


L'homme à besoin d'appartenir à un groupe social déterminé, soit la famille, l'école, le travail et tant d'autres.

Depuis toujours la vie en société apporte son lot de disputes pour les biens, dispute qui ne cessera du simple fait du besoin de l'homme de se construire un univers propre, de ses désirs matériels, où la règle principale est d'établir les limites de la « non invasion des droits individuels ».

Quand on parle de sentiments, amour, haine connaissance, intellectualité, désir, indifférence, on parle de valeurs intrinsèques de l'être humain qui constituent un patrimoine subjectif, à peine perçu comme des manifestations, individuelles, par le monde extérieur.

Manifestations que chaque personne laisse, en des moments déterminés, librement exhaler de son corps, son âme, son esprit, se montrant comme véritable, et se montrant exclusivement comme « étant ».

Mais pour parler de valeurs intrinsèques nous devons tout d'abord nous reporter à la seconde période de l'Etat de Droits, qui commença au 19ème siècle.


Dans l'Etat de Droits, nous voyons imputer à l'état la mission de rechercher l'égalité entre les citoyens ; pour atteindre ce but, l'état doit intervenir dans l'ordre économique et social pour aider les défavorisés ; la plus grande préoccupation dénote de la liberté à l'égalité.

L'individualisme, qui prédominait dans la période de l'Etat Libéral, fut substitué par l'idée de socialisation, dans le sens de préoccupation du bien commun, avec l'intérêt public.


Cela ne signifiait pas que les droits individuels n'étaient plus reconnus et protégés au contraire, ils ont étendu leur champ, de manière à inclure les Droits Sociaux et Économiques.

Le fracas dudit État Social est évident dans les pays du tiers monde, il n'y a pas la possibilité d'assurer les droits sociaux élémentaires tels que, la santé, l'éducation, la prévoyance, etc..


Une grande partie des populations ne peut prétendre au droit à une existence décente.

Quand on parle d'être humain en individualité, et en société, on ne peut omettre le slogan, « Liberté, Égalité, Fraternité ».

Liberté : les hommes naissent et demeurent libres et égaux dans les droits. La liberté est considérée comme un droit naturel.

Égalité : la loi est la même pour tous, les professions et les fonctions publiques sont accessibles à tous, sans distinction par la naissance.

Les citoyens sont égaux devant la loi ce qui signifie que les privilèges sont condamnés

Fraternité : aider les peuples d'Europe à devenir des États Libres comme le Français

Malheureusement cet idéal ne fut pas atteint pendant la révolution et toujours pas à l'heure actuelle.

Pendant la révolution Française, dans laquelle la Liberté s'impose dans un sens singulier, les gens bénéficient des plus grandes facilités et concessions, ce qui a finit par être qualifié de « Droits ».


Ceux-ci n'étaient pas égaux pour tous, si l'on admet que l'égalité était le but le plus dur à atteindre dû à la croissante division sociale.

Jusqu'à aujourd'hui l'homme n'a pas accompli les idéaux de la Révolution.
Cependant de grands changements ont eu lieu, dans « l'immortelle trinité »

tels que :

le concept de liberté qui est devenu libertés « positive » et « négative ».
La première « positive » est le concept en tant que citoyen, de la participation politique.


La deuxième « négative » se résume à pouvoir faire ou être ce que l'on veut.

Au cours des derniers deux cents ans, l'égalité a eu avec le développement social, une augmentation des inégalités, la fraternité à été abandonnée dans un monde qui a placé l'affirmation des États Nationaux au dessus de la solidarité entre les peuples.

Le mot charité, accolé au slogan « Liberté Égalité, Fraternité » forme un symbole, une aspiration et une inspiration pour toutes les personnes impliquées dans les valeurs humaines ainsi que l'organisation de la vie sociale et collective de l'homme.

L'Etat, de son coté dans sa vision d'une meilleure citoyenneté finit par proposer et créer des politiques sociales qui ne tiennent compte ni du quotidien ni de la construction d'une citoyenneté, critique, participante, et de qualité.

On sait que le problème de l'inégalité est un comportement historico-structurel qui annonce la propre dynamique de la résistance et du changement, puisque le capitalisme représente une société de discrimination par l'argent.


Ce qui est voulu, sont des formes plus démocratiques, politiques, sociales, qui réduisent le spectre de l'inégalité et de la déconcentration et mauvaise répartition, de la rentabilité et du pouvoir.

L'état peut être un régulateur d'opportunités, du moment qu'il définisse non pas SA taille ou SA présence, mais QUI il sert.

La conception de citoyenneté par l'état, se fonde encore sur les principes de la Liberté l'Egalité et la Fraternité, où la propre organisation historique et sociale devient impossible du fait des grandes inégalités et tâches sociales existantes.

Les politiques sociales, bien qu'ayant comme objectif de proportionner une harmonie entre les trois principes, se sont montrées insuffisantes pour résoudre les contradictions entre la proposition citoyenne et son effective réalisation.

Chacun voit les choses conformément au point de vue duquel il se place.

Mon point de vue pour juger la société actuelle est que : l'homme social est un carnivore muselé.


La muselière est la loi, les forces de l'ordre, les pouvoirs publics, les financiers...


Lorsque cette vigilance des pouvoirs publics s'endort, ou que la contrainte légale s'inquiète, l'économie chute, le pouvoir d'achat baisse...


La muselière tombe, l'homme retrouve toute sa liberté naturelle et son pouvoir se limite à cette loi unique : le plus faible est prisonnier du plus fort.
En envisageant ainsi les faits sociaux l'éloge devient aussi insensé que la vitupération.


La nature est Immorale !

De tout ce qui est exposé il est immuable que l'on ait la conscience de l'impossibilité de se radicaliser, cependant il est nécessaire que le Droit observe dans son évolution, non pas l'évolution objective de la société, mais principalement, ce que l'être humain possède comme essence, cette dernière devenant la raison d'existence.

Rêver d'un monde d'égalités : fraternels et libres.

Rêver d'un monde sans patrons, sans gouvernements, sans riches, ni pauvres.


Rêver à l'Utopie de Thomas Moore, à la République de Platon, au Socialisme de Karl Max, à l'ère du verseau et à celle, qui s'est achevée sans que rien ne s'y passe puis à un monde complètement différent du compétitif monde du 21ème siècle.


Rêver, rêver toujours !

Nous continuerons à rêver.


Qui sait un jour nous rriverons à idéaliser et au dessous de tout à concrétiser une société parfaite.


Une cellule fraternelle, géré par un noyau de personnes choisies entre les plus savants et les plus magnanimes.


Une société qui fonctionne avec une cellule unique, d'avantage concernée par le bien commun.


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