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30 novembre 2016 3 30 /11 /novembre /2016 21:28
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30 novembre 2016 3 30 /11 /novembre /2016 00:04
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28 novembre 2016 1 28 /11 /novembre /2016 23:57

Péché d'orgueil, le péché des péchés !


Le fameux péché qui dans le sens biblique a transformé Lucifer en ange déchu, celui qui a donné lieu à l'enfer et a conduit Ève à goûter au fruit défendu, celui qui a conduit au péché originel de fratricide…

Le pire des péchés , le septième de la liste celui par qui le chaos arrive.

En dehors de son sens biblique littéral, le péché d’orgueil est avant tout une obsession du moi.
Il est intimement lié au « je, moi , moi même », le mot en lui même est centré sur le moi.

Il n'est pas rare d'entendre chez l’orgueilleux lorsqu'il s'exprime « moi je » , « à moi »! 

Pas le « à moi » de « cela m'appartient »; mais le « à moi » qui comporte la notion d'indignation, d'outrage, de lèse majesté presque ! 
« il m' a dit ça à moi » l'insistance sur la précision du moi en fin de phrase , censée bien nous faire comprendre que ce n'est pas à nous mais bien à lui que cela a été dit pourrait être traduite par « comment ose t il s'adresser ainsi à une personne aussi supérieure que moi ? ».

Si l'on revient aux écrits bibliques, l'animosité de Lucifer envers Dieu a commencé avec le « je ». « Comment es-tu tombé du ciel, Astre brillant, Fils de l'Aurore ? Toi qui disais : JE monterai aux cieux, JE hausserai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu , »

JE m'égalerai au Très-Haut. .....

Cependant dans les enseignements religieux, la position de Dieu n'a jamais été remise en question, parce qu'il est censé représenter le bien mais il est aussi celui qui « dit » « ordonne » il est le verbe il est celui qui a permit au « je » d'exister.

Il est lui même le « je » !

Quiconque s'oppose à lui serait bien prétentieux de penser un jour l’égaler puisqu'il est au dessus de tout ; il commettrait donc le péché d'orgueil de s'être pris pour Dieu lui même ou d'avoir pensé pouvoir lui ressembler.

Mais alors?...Dieu serait donc orgueilleux ?

Non! Bien entendu non!

C'est l'humain qui l'a auréolé de cet orgueil, en le plaçant au dessus de tout et ne voyant pas la part de Dieu en lui même puisque comme il est dit « nous sommes à son image ».

Alors restant modestes et ne pensant pas pouvoir lui parler comme à une personne normale , dans la mesure où, il est censé être au dessus, nous sommes donc en dessous, nous l'avons porté aux nues de manière exagérée, est ce vraiment ce qu'il aurait souhaité ?

En faisant cela nous humains l'avons habillé du péché d’orgueil! 

Lui celui qui le proscrit et prône la sagesse et l'humilité, l'amour et la bonté, la fraternité et l'égalité entre les humains..

Assez paradoxal non ?

Je m'interroge sur l'interprétation du message divin au sens interprétation religieuse.

Certains diront qu'il faut une juste dose d'orgueil dans la vie, que cela permet aussi de s'affirmer et d'avancer. 

A mon sens , ils se trompent.

Il faut de la persévérance, du courage, de l'envie d'être quelqu'un pour soi même , et non pour en tirer des félicitations ou des gloires quelconques.

On peut accomplir de grandes choses et rester modeste, humble ne pas se mettre en avant, aimer les gens pour eux et non pour ce qu'ils nous apporteraient.!

L'orgueil ne comporte pas cette notion, il est empli de fatuité et de narcissisme.

L'orgueilleux ne fera jamais rien qui ne lui rapportera une reconnaissance publique, une forme de notoriété en retour, cela dépendra du degré d'orgueil contenu dans le moi, il faut qu'on sache qu'il est là, qu'il est « moi » il parle de lui d'ailleurs en termes élogieux et méprise toute personne qu'il sent supérieure à lui ou qui pourrait l'égaler.

Ses actes ne sont pas d'aider les autres, et son amour est tourné vers lui même , il est plus amoureux de l'amour qu'on lui porte que de la personne avec qui il se trouve.

Il est obsédé par la peur d'être trompé , non pas par souffrance mais par orgueil.

Ici l'orgueil est toujours lié au moi , mais il prend le sens d'amour-propre.

En amour et quand on se fait quitter , en amitié également , c'est la blessure d'orgueil qui est la plus longue à panser dans le processus de deuil , parfois elle ne s'atténue jamais conduisant ainsi à un autre péché : la colère, induisant la haine et au final la vengeance .

Dans l'idéal , lorsque l'on aime un personne , quel que soit le lien d'amour, d'amitié, de sang.. si cette personne décide de s'éloigner de nous, nous devrions malgré notre peine ressentir de la joie pour elle et lui souhaiter le meilleur dans la mesure où nous devons admettre que c'est avant tout son bonheur qui compte et que si nous ne pouvons le lui apporter alors réjouissons nous si elle le trouve ailleurs....

Mais qui pense réellement comme ça ?

En vérité très peu de gens! 

La plupart du temps nous voyons l'autre comme un ingrat , n'ayant pas mesuré à sa juste valeur l'amour que nous lui portions.. tout ce que l'on a fait pour lui etc... 

Et nous pleurons sur notre sort, sur notre solitude sur notre moi et encore moi !

A l'instant même où nous pensons de cette manière nous avons sombré dans le péché d’orgueil et dans le « moi je »

Nous devenons obsessionnels avec notre moi, « pourquoi moi ? » « pourquoi ça m'arrive à moi ? » « comment on a pu me faire ça à moi ? » « que vont penser les autres de moi ? »...

Dans cet exemple nous voyons comment l'orgueil, fausse notre perception de la réalité, il occulte la vue, simplement parce que la vérité serait plus humiliante, elle nous obligerait à nous remettre en question en admettant nos erreurs, elle nous amènerait à demander pardon, à chasser la haine, à dire des mots d'amour malgré la douleur, de compréhension…

Ce qui est à l'opposé du sentiment orgueilleux, mais surtout à la haute opinion du « moi » du « je » du « moi même » que la plupart des gens ont d'eux mêmes .

Des nuits sont passées depuis le premier humain sur terre et d'autres restent à venir, espérons que peu à peu ils apprendront à ne plus aimer ce qu'ils voient d'eux chez les autres, mais à aimer les autres tout simplement pour ce qu'ils sont.

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27 novembre 2016 7 27 /11 /novembre /2016 23:06
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26 novembre 2016 6 26 /11 /novembre /2016 22:07
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26 avril 2016 2 26 /04 /avril /2016 14:24

Conversation entre "JE"s

Je vais te raconter que tu ne me connais pas,

Je vais te dire en quoi réside l'immense différence entre toi et moi.

Et pour cela j'écris,

Mes mots te dénoncent!

Oui car contrairement à toi je sais m'exprimer,

Toi tu te sers de vulgaires images empreintes de moitiés de citations dans lesquelles tu te reconnais

Et grâce auxquelles tu essayes de faire passer tes pitoyables messages subliminaux.

Car tu n'as ni créativité, ni personnalité.

Ton esprit est pauvre.

Moi j'argumente, et t'affronte.

Mes mots tels le fouet zèbrent ton dos fier.

Toi tu inventes, tu extrapoles, tu exagères.

tu ameutes, tes démons amis pour répandre tes vomissures,

Moi je m'adresse au diable lui même, celui qui t'habite.

Là où tu te trompes, c'est que tout cela n'est possible que parce que je le veux bien.

Je n'ai été que ton miroir...

Je suis l'ombre qui te hante et t'attend à chaque chemin que tu empruntes.

Mais moi je ne suis pas mon nom,

je ne suis pas imbue de moi,

comme il me plait que tu le penses,

je discute avec toi...

Et toi tu n'es pas celle que tu crois.

Cette conversation entre dans le Je

elle cherche à atteindre les limites de l'acceptation

d'un double jeu.

Tu t'es laissée aveugler par ton narcissisme et dans le reflet que je te renvoyais tu te voyais superbe et intouchable.

Tu parlais sans fin, et moi je t'écoutais attentivement te guettant tel un puma affamé.

Mes épanchements n'étaient destinés qu'à gagner ta confiance

mais...

Trop absorbée par ton ego, tu te prenais pour le chasseur,

cependant tu n'avais point de munitions dans ton fusil.

Mais tu es tombée dans le l'illusion que j'ai créée,

et tu te noies à présent dans cet océan de glace.

Sais tu seulement que je suis un miroir singulier?

je te montre telle que tu veux te voir ,

et tu te vois belle, irrésistible cultivée et intelligente.

Habitée d'un orgueil démesuré...

Dans ce même miroir je me tiens derrière toi

et tu me vois tel un monstre, hideux, haineux et vaniteux.

Hélas...

Tu n'avais pas vu que derrière toi

ce n'était pas moi !

Mais plutôt,

Juste un autre miroir que je te réservais,

d'une triste réalité

celui de ta double facette.

il n'y avait personne d'autre,

il n'y avait que toi,

Ce monstre que tu crains tant,

n'est que toi même,

Quand le premier tain est gratté

il ne reste de l'image illusoire,

de ce que tu es au dedans...

Croyais tu me connaître?

Je te le dis en vérité tu n'as connu

que toi même pendant tout ce temps!

Aujourd'hui tu es seule face à toi...

Croyais tu vraiment pouvoir me tromper?

Comment t'es tu si lourdement égarée?

Si tu t'étais moins regardée, tu m'aurais vécue moi.

Vois tu, ma plume glisse sur la feuille ,

afin de m'habiller moi même de mes propres mots,

Comme ça...

Je me débarrasse du manteau noir avec lequel

tu as souhaité me parer.

Ainsi ma robe aux milles psychés te reflète et t'ébloui

et à chaque fois que tu te croiras dans la vérité,

tu creuseras d'une poignée supplémentaire,

la tombe dans laquelle tu es déjà.

L'obscurité te guette tu n'as d'autre choix,

c'est toi qui a tout brisé

tu ne peux recoller

l'écho en est déformé

Tu t'es reconnue?

Soit!

Alors...

Dis moi qui tu es, puisque tu ne sais qui je suis....

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25 avril 2016 1 25 /04 /avril /2016 23:56
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10 juin 2015 3 10 /06 /juin /2015 15:57
Nous sommes si petits
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10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 01:13

2013-10-19 22.14.23-1-1 ret

L'homme est un être en évolution et sa tendance naturelle est de sortir de l'égocentrisme.


L'homme à besoin d'appartenir à un groupe social déterminé, soit la famille, l'école, le travail et tant d'autres.

Depuis toujours la vie en société apporte son lot de disputes pour les biens, dispute qui ne cessera du simple fait du besoin de l'homme de se construire un univers propre, de ses désirs matériels, où la règle principale est d'établir les limites de la « non invasion des droits individuels ».

Quand on parle de sentiments, amour, haine connaissance, intellectualité, désir, indifférence, on parle de valeurs intrinsèques de l'être humain qui constituent un patrimoine subjectif, à peine perçu comme des manifestations, individuelles, par le monde extérieur.

Manifestations que chaque personne laisse, en des moments déterminés, librement exhaler de son corps, son âme, son esprit, se montrant comme véritable, et se montrant exclusivement comme « étant ».

Mais pour parler de valeurs intrinsèques nous devons tout d'abord nous reporter à la seconde période de l'Etat de Droits, qui commença au 19ème siècle.


Dans l'Etat de Droits, nous voyons imputer à l'état la mission de rechercher l'égalité entre les citoyens ; pour atteindre ce but, l'état doit intervenir dans l'ordre économique et social pour aider les défavorisés ; la plus grande préoccupation dénote de la liberté à l'égalité.

L'individualisme, qui prédominait dans la période de l'Etat Libéral, fut substitué par l'idée de socialisation, dans le sens de préoccupation du bien commun, avec l'intérêt public.


Cela ne signifiait pas que les droits individuels n'étaient plus reconnus et protégés au contraire, ils ont étendu leur champ, de manière à inclure les Droits Sociaux et Économiques.

Le fracas dudit État Social est évident dans les pays du tiers monde, il n'y a pas la possibilité d'assurer les droits sociaux élémentaires tels que, la santé, l'éducation, la prévoyance, etc..


Une grande partie des populations ne peut prétendre au droit à une existence décente.

Quand on parle d'être humain en individualité, et en société, on ne peut omettre le slogan, « Liberté, Égalité, Fraternité ».

Liberté : les hommes naissent et demeurent libres et égaux dans les droits. La liberté est considérée comme un droit naturel.

Égalité : la loi est la même pour tous, les professions et les fonctions publiques sont accessibles à tous, sans distinction par la naissance.

Les citoyens sont égaux devant la loi ce qui signifie que les privilèges sont condamnés

Fraternité : aider les peuples d'Europe à devenir des États Libres comme le Français

Malheureusement cet idéal ne fut pas atteint pendant la révolution et toujours pas à l'heure actuelle.

Pendant la révolution Française, dans laquelle la Liberté s'impose dans un sens singulier, les gens bénéficient des plus grandes facilités et concessions, ce qui a finit par être qualifié de « Droits ».


Ceux-ci n'étaient pas égaux pour tous, si l'on admet que l'égalité était le but le plus dur à atteindre dû à la croissante division sociale.

Jusqu'à aujourd'hui l'homme n'a pas accompli les idéaux de la Révolution.
Cependant de grands changements ont eu lieu, dans « l'immortelle trinité »

tels que :

le concept de liberté qui est devenu libertés « positive » et « négative ».
La première « positive » est le concept en tant que citoyen, de la participation politique.


La deuxième « négative » se résume à pouvoir faire ou être ce que l'on veut.

Au cours des derniers deux cents ans, l'égalité a eu avec le développement social, une augmentation des inégalités, la fraternité à été abandonnée dans un monde qui a placé l'affirmation des États Nationaux au dessus de la solidarité entre les peuples.

Le mot charité, accolé au slogan « Liberté Égalité, Fraternité » forme un symbole, une aspiration et une inspiration pour toutes les personnes impliquées dans les valeurs humaines ainsi que l'organisation de la vie sociale et collective de l'homme.

L'Etat, de son coté dans sa vision d'une meilleure citoyenneté finit par proposer et créer des politiques sociales qui ne tiennent compte ni du quotidien ni de la construction d'une citoyenneté, critique, participante, et de qualité.

On sait que le problème de l'inégalité est un comportement historico-structurel qui annonce la propre dynamique de la résistance et du changement, puisque le capitalisme représente une société de discrimination par l'argent.


Ce qui est voulu, sont des formes plus démocratiques, politiques, sociales, qui réduisent le spectre de l'inégalité et de la déconcentration et mauvaise répartition, de la rentabilité et du pouvoir.

L'état peut être un régulateur d'opportunités, du moment qu'il définisse non pas SA taille ou SA présence, mais QUI il sert.

La conception de citoyenneté par l'état, se fonde encore sur les principes de la Liberté l'Egalité et la Fraternité, où la propre organisation historique et sociale devient impossible du fait des grandes inégalités et tâches sociales existantes.

Les politiques sociales, bien qu'ayant comme objectif de proportionner une harmonie entre les trois principes, se sont montrées insuffisantes pour résoudre les contradictions entre la proposition citoyenne et son effective réalisation.

Chacun voit les choses conformément au point de vue duquel il se place.

Mon point de vue pour juger la société actuelle est que : l'homme social est un carnivore muselé.


La muselière est la loi, les forces de l'ordre, les pouvoirs publics, les financiers...


Lorsque cette vigilance des pouvoirs publics s'endort, ou que la contrainte légale s'inquiète, l'économie chute, le pouvoir d'achat baisse...


La muselière tombe, l'homme retrouve toute sa liberté naturelle et son pouvoir se limite à cette loi unique : le plus faible est prisonnier du plus fort.
En envisageant ainsi les faits sociaux l'éloge devient aussi insensé que la vitupération.


La nature est Immorale !

De tout ce qui est exposé il est immuable que l'on ait la conscience de l'impossibilité de se radicaliser, cependant il est nécessaire que le Droit observe dans son évolution, non pas l'évolution objective de la société, mais principalement, ce que l'être humain possède comme essence, cette dernière devenant la raison d'existence.

Rêver d'un monde d'égalités : fraternels et libres.

Rêver d'un monde sans patrons, sans gouvernements, sans riches, ni pauvres.


Rêver à l'Utopie de Thomas Moore, à la République de Platon, au Socialisme de Karl Max, à l'ère du verseau et à celle, qui s'est achevée sans que rien ne s'y passe puis à un monde complètement différent du compétitif monde du 21ème siècle.


Rêver, rêver toujours !

Nous continuerons à rêver.


Qui sait un jour nous rriverons à idéaliser et au dessous de tout à concrétiser une société parfaite.


Une cellule fraternelle, géré par un noyau de personnes choisies entre les plus savants et les plus magnanimes.


Une société qui fonctionne avec une cellule unique, d'avantage concernée par le bien commun.


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24 octobre 2013 4 24 /10 /octobre /2013 19:32

2013-10-19 22.14.23-1-1 ret

 

J'avance dans le noir,

depuis un certain temps,

tel le lierre qui étouffe le rosier,

je m'éteins tout doucement,

le coeur dur,

Je me suis fixée des limites.

Ne plus croire, ne plus espérer.

Après tant de blessures,,

après avoir brûlé dans le feu,

en recherche de purification.

Tu viens, tu me parles,

je ne sais ce qui s'est passé,

tous les verrous ont sauté,

je ne me croyais plus capable,

d'avoir autant d'émotions.

Ce soir là, je me suis

endormie et dans mes rêves,

je t'ai retrouvé.

Tu as essuyé toutes les larmes,

de mon corps en un seul sourire.

Pour les belles âmes oubliées.

Pour les perdues dans l'attente,

de la flamme...

L'une d'entre elles est venue

me toucher.

Aujourd'hui timidement, un bouton de rose

a éclos.

 

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